samedi 14 mai 2011

Consensus

J'ai une lecture très épisodique du journal "Le nouvel économiste", mais j'y trouve régulièrement des articles très éclairants. Le numéro de cette semaine réagit au projet des socialistes pour 2012.

Première de l'hebdo semaine 19 de 2011
 Selon "le journal des pouvoirs d'aujourd'hui", le projet des socialistes ne reccueille l'approbation de tous les présidentiables du parti que parce qu'il réalise un incontestable dosage entre les différents courants du PS. Il matérialise le "consensus de Solférino" qui organise la redistribution.

Selon l'article, la crise est là et le PS n'admet pas qu'il s'agisse de la pire que la France ait connue depuis 1929. "C'est d'une économie de guerre dont la France a besoin. Pas de rendre plus justes certaines dérives du sarkozysme."

Le consensus de Washington intervient dans le soutien des banques ressucitées aux Etats épuisés par le sauvetage des banquessans condition sous condition de politiques d'austérités: c'est l'éthique produite par une politique de droite.

Sur les trente mesures du projet des socialistes, Pierre Moscovoci se satisferait de voir le candidat aux présidentielles n'en garder que cinq ou six. Cela permettrait de mettre du consensus de Washington dans le consensus de Solférino. Voilà une bonne raison de conforter DSK dans son envie de candidater. Cette raison renforce bien sûr le choix de l'opinon quant au meilleur candidat socialiste...

Pour juger, il faut asseoir la réflexion sur une période plus grande: les trente dernières années. Fondées par le théorème de Schmidt: "Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain", elles s'achève par la plus grande (en gravité et en assise) crise depuis 1929. On a bien eu les profits, mais ni investissement, ni emploi.

La société a beaucoup donné en terme d'efforts. Cela a coûté cher au bénéficede plus en plus important à une minorité de plus en plus riche au détriment d'une majorité de plus en plus nombreuse de déclassés. La droite et ses solutions ne méritent plus la présomption d'efficacité économique.
Le journal des pouvoirs d'aujourd'hui promeut dans cet article des solutions dont on connait maintenant le résultat: l'échec.