jeudi 27 mai 2010

L’avenir des retraites avec Marcel Rogemont (1)

Un débat sur l’avenir des retraites avec Marcel ROGEMONT le jeudi 27 mai à Rennes est proposé aux socialistes d'Ille-et-Vilaine par la commission fédérale Entreprises.

La question des retraites est récurrente depuis la désindexation des pensions de l'évolution des salires en 1987. En jouant sur les paramètres - calcul du salaire de base intervenant dans le calcul de la pension, temps de cotisation nécessaire - la droite a laissé entier le problème du financement, mais appauvri les retraités et cassé la confiance dans le système.

Aujourd'hui, la droite veut lever le repère légal de l'âge de départ à la retraite comme elle l'a fait pour le temps de travail hebdomadaire, pour le salaire minimum ou la hiérarchie des normes. Mais elle veut surtout réaliser une réforme systémique pour faire disparaitre le principe de droits définis qui caractérise la retraite de la sécurité sociale du privé et celui du régime de la fonction publique.

Bien sûr, il lui est difficile de défendre la retraite par capitalisation comme elle l'a fait par le passé. La crise a montré combien la capitalisation est risquée. Mais il ne suffit pas d'adopter un système par répartition pour assurer la protection des retraités contre la paupérisation. Il faut pour cela que les droits à pension soient définis. Les systèmes par point ou en compte notionnel en sont incapables.

Face aux défis, la réunion de ce soir souhaite traiter de nombreuses questions:
- Comment prendre en compte les situations des carrières longues, de la pénibilité et des différences d’espérance de vie?
- Comment assurer un niveau de vie décent à tous les retraités?
- A quels autres modes de financement pouvons-nous recourir?
- Comment réduire structurellement le chômage des jeunes et des seniors?
- Quelles conséquences peut avoir l’allongement de l’espérance de vie sur les retraites?

Le Parti socialiste dispose maintenant d'un projet de réforme juste, durable et efficace : la retraite universelle et personnalisée. Avant de pouvoir le porter à leurs concitoyens, les militants doivent le discuter.