Un certain nombre de militants politiques de Cesson-Sévigné et Rennes a souhaité mobiliser les partis et forces de gauche aux côtés des salariés de Thomson et TDF qui luttent contre les licenciements décidés par ces entreprises. Ces premiers soutiens politiques ont lancé l'appel Atalante.
L’appel Atalante se prononçait pour:
- l'union des partis et forces de gauche pour obtenir l’annulation de ces plans de licenciements et de travailler au développement de l’emploi.
- la demande au Préfet de recevoir, avant le 13 juillet, la délégation qui exposera les motifs impérieux pour lesquels ces procédures de destruction d’emplois doivent être stoppées.
- le soutien à la délégation qui se rendra à la Préfecture pour réclamer l’interdiction des licenciements sur la zone ATALANTE, le 12 juillet à 18h.
En plein mois de juillet, cet appel a obtenu plus de 600 signatures en quelques jours. Une délégation a été reçue à la préfecture où les exigences contenues dans l'appel ont pu être portées et l'état de l'opinion publique et des salariés vis à vis des décisions des dirigeants des entreprises.
Une conférence de presse organisée le 5 août a permis de faire connaître le contenu et le succès de l'appel lancé par ces premiers soutiens politiques. Les échos qu'en a donné la presse ont généré un certain mouvement de sympathie dans la population. La mobilisation pour le développement de l'emploi industriel sur le territoire est appréciée.
Le plan de "départs volontaires" a rencontre un "grand succès à TDF, mais pas dans la population que la direction souhaitait. Il est arrêté. Mais celui de Thomson perdure. Suivant leur situation personnelle, les salariés y répondent de façon diversifiée. Une large partie continue à miser sur leur entreprise.
Au travers des contacts et des informations obtenus, il apparaît bien que les licenciements ne sont pas le fait de la crise économique, mais résultent de choix stratégiques qui ont pour conséquence la délocalisation et donc l’élimination des emplois industriels dans notre pays - il est impossible d'implanter des emplois là où la désindustrialisation est passée.
La mobilisation des salariés va dans le même sens que la stratégie des élus de l'agglomération et du pays de Rennes qui vise à développer des chaînes de valeur complètes sur le territoire. Aussi, les premiers soutiens politiques militant proposent une rencontre au collectif et aux syndicats de Thomson afin d’évoquer ensemble la mise en place d’une campagne de mobilisation et de sensibilisation de l’opinion publique, des collectivités territoriales, des élus, pour stopper les licenciements à Thomson GV et assurer le maintien des sites menacés.
Tous les partis de gauche, certes chacun armés de leurs propres solutions, mais capables d’apporter des réponses concrètes aux besoins des salariés et de la population sont invités à cette rencontre.
Le temps de l'unité d'action à gauche est venu. Répondant à l'attente des salariés et de la population qui les entourent, cette unité dans l'action est la seule capable de sceller l'unité politique qui fera que la gauche revient. C'est cette unité d'action qui va assurer la perinnité et l'utilité de l'union de la gauche.
