samedi 16 novembre 2013

Sondage

L'IFOP m'a demandé quel était mon niveau de satisfaction de Hollande et d'Ayrault. J'ai répondu très mécontent pour les deux et que c'est comme cela depuis l'accord Européen, l'acceptation du rapport Gallois, l'accord national interprofessionnel dit de sécurisation des parcours et la loi qui le légalise, les aides sans contrôle aux entreprises, le choix de la TVA et l'absence de réforme de la fiscalité, les exonérations de charge, etc.
Je n'ai pas voté pour Hollande aux primaires des socialistes. Mais j'ai accepté sa victoire avec confiance, en particulier grâce à la vision de sa capacité de retournement de la finance vers le progrès humain exprimée par Emmanuel Todd début 2012.

Mais la mise en œuvre dès le début des mêmes politiques que celles menées depuis 2002 m'a poussé à ne pas suivre la majorité d'Un Monde d'Avance dans la motion 1. J'ai voté pour la motion 3, la motion 4 m'ayant aussi très intéressé.La majorité du Parti soutenait Hollande et son gouvernement.

Congrès du Parti Socialiste tenu à Toulouse du 26 au 28 octobre 2012
Aujourd'hui, Hollande et Ayrault ne peuvent atteindre des niveau d'impopularité si élevés sans un désaveu massif des militants du Parti.

François Hollande bat le record d'impopularité de Jacques Chirac titre Le Monde.
La majorité du PS sera-t-elle le dernier carré autour d'un Hollande probablement lâché par la majorité de ses électeurs (51,64%).

Malgré sa richesse, la France (cinquième puissance économie mondiale) ne parvient pas à assurer une activité qui permette à chacun de ses actifs de vivre correctement (en satisfaisant les besoins de la vie d’aujourd’hui). Hollande en personne n'y est pour pas grand chose. C'est en fait la responsabilité de la Gauche et de la politique menée depuis le grand retournement Mitterrandien (plus d'info...). La droite use de la situation pour construire le monde qu'elle souhaite.

La France n'est pas isolée. Son champ d'action est européen et elle subit le poids de la majorité qui ne se voit opposé sérieusement qu'une gauche socio-démocrate plus respectueuse des règles de marché que soucieuse de faire avancer les réformes de progrès social. Cette gauche là est extrêmement dangereuse. Elle ancre dans les esprits qu'il n'existe pas d'alternative et que nous devrions subir la dure réalité avec comme simple exigence de répartir le plus possible la souffrance.

L'Histoire Humaine prouve qu'il n'en est rien. L'Homme sait se construire une société qui le protège contre la dure réalité.